Le titre évoque le temps que je vais passer à regretter Coralie.
Je vois le temps qui passe et cet amour pour elle qui ne finit pas.
Cette douleur toujours là, ce manque immense.
Ces sanglots lorsque je vois une image à la télé évoquant de près ou de loin le souvenir de Coralie. J'explose alors en pleurs, qui fuient, puis reviennent, durant une heure ou deux.
Coralie m'aimait et aujourd'hui c'est immense pour moi, comme ça l'a toujours été, mais avant, je voyais moins qu'elle m'aimait autant. Pourquoi? Je ne sais pas du tout pourquoi je voyais moins
son amour avant sa mort. Peut-être à cause des ennuis, des problèmes.
Des images tournent en boucle éternellement :
Son corps meurtri sur le trottoir de la voie. Alors que je n'ai pas vu cette image, je ne cesse de l'imaginer.
Son visage à la morgue. S'en suit le souvenir de sa peau froide alors que je lui déposais une dernière caresse et un bisou. Ce bisou qu'elle n'avait pas voulu me faire ce matin du 15 septembre
alors que je refusais de croire qu'elle travaillerait un jour.
La tristesse de ses parents, de sa soeur, de son grand père, de ses nièces
Je n'avais pas pu, pas voulu l'accompagner ce matin-là, je devais aller au travail. Toute ma vie je le regretterai.
La douleur.
Le manque de son amour.
J'ai l'impression que je lui dois tout, le bonheur de sa famille, auquel je ne peux rien. Que je lui dois de souffrir, et de souffrir encore. Souffrir parce qu'elle ne vit plus.
Rester là à me demander pourquoi elle.