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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 16:18

Je crois que je prends conscience qu'un accident était possible.

Coralie pouvait comme tout le monde, avoir un accident.

Oui, mais c'était MA Coralie.

Et j'étais SON Manu.

Elle me manque énormément. Je suis comme un orphelin.

C'est comme si on avait rompu SANS aucun consentement, ni le mien, ni le sien.

 

J'ai envie de la voir.

Partout où je suis.

Quand je marche en ville, je la voit dans la silhouette d'une autre femme, je la cherche , allant où on allait ensemble, à pied, en voiture, en tramway.

Quand je suis chez moi, j'ai envie de la voir sortir de la cuisine pour venir avec moi, où la voir arriver à la porte d'entrée.

Quand je suis chez moi, j'ai envie de prendre la voiture pour aller la chercher, chez elle, à un arrêt de tram, chez ses parents, ou ailleurs.

Elle me manque immensément !!

Je pleure ma Coralie du plus profond de mon coeur.

 

Et personne ne lit ces lignes, tout le monde s'en fout. Tout le monde a déjà oublié Coralie ou quoi ?!! Tout le monde me laisse tomber en chute libre ?

 

Elle me disait que sans elle je serai mal. Elle avait bien plus raison que je ne l'aurai pensé. Avait-elle vu plus que moi que je l'aimais ? Etait-elle plus sensible que moi à ce sujet ?

 

Est-ce que Coralie me manque parce que ce manque rempli ma vie ? Est-ce le vide sidéral de ma vie qui me fait souffrir ou la manque de Coralie ?

Et si je supprime la souffrance, la douleur, je supprime ausi Coralie ?

 

 

 

 

 

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 16:51

Au matin de la nuit de Jeudi 27 à Vendredi 28 j'ai rêvé de Coralie, c'était la première fois depuis son accident.

J'attendais ce rêve avec une immense impatience, mais dans mon "idée" je pensais, je rêvais à contrôler le rêve avec Coralie.

Je pensais à le faire durer, lui faire faire des trucs sympas, avec Elle.

Mais ça ne marche pas comme ça, le rêve fût hyper court, en tout cas pour ce que je m'en souviens.

Nous étions tous les deux, sous un préau, il y avait une table de camping, une femme derrière la table.

Coralie disait : "On s'aime, c'est important".

Je la regardais, et je dis : "C'est vrai, c'est comme ça" . Quelque chose comme ça.

Puis je crois qu'on s'est embrassé, et dès le début du baiser, je me suis réveillé.

Dans un rêve, j'ai vraiment l'impression de vivre le rêve. Et je voudrai rêver de Coralie toutes les nuits, toute la nuit.

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 10:29

Pourquoi ai-je idéalisé la relation entre Coralie et moi depuis son décès ?

Je me suis imaginé une copine idéale, absolue, et c'était Coralie.

Elle était fantastique sur bien des points, me convenant à la perfection, mais sur d'autres, ça n'allait pas.

Pendant 4 semaines, je me suis représenté Coralie comme la personne qui m'aurait convenu totalement. Était-ce pour faire plaisir aux autres, ou à moi? Pour quelle raison, ai-je fais ça ?

Je sais que tout n'était pas idyllique, je devrais en "profiter" de sa mort pour rompre amoureusement avec Coralie, mais ça ne se passe pas du tout comme ça.

Je continue de l'aimer à fond.

Je suis effroyablement surpris par le cataclysme psychologique causé par son accident, son décès.

C'est comme si je ne l'avais tout à fait réalisé, pourtant je l'assimile me semble-t-il.

Avancer, ça s'impose dans mon esprit sans que je ne le commande, automatiquement, comme une protection, pour ne pas voir le reste. La violence, la souffrance, le manque.

LE MANQUE !!

Parfois, lorsque je me couche, je regarde du coté du lit de Coralie, et je l'imagine, juste couchée, là endormie. Mais il n'y a que le matelas.

Nous étions souvent nus dans l'appart, juste pour la liberté, et je l'imagine dans la cuisine, sur le canapé où elle s'endormait le soir très tôt, je regardais alors la télé allongé au sol, ces imaginations, sont très furtives, très rapides.

Les endroits où nous sommes allés ensemble, une boulangerie, un chemin coquin, les gens qui la connaissait un peu ou plus, tout ceci me met parfois la gorge serrée, bloquent mon cerveau en position déprime.

Pourtant j'aime me souvenir de Coralie.

Ces souvenirs que ma mémoire déforme, elle s'arrange les souvenirs à sa façon.

Mais bordel !!! Que je l'aime !!! Et ce manque !!!! Putain de manque !!!  Putain de train !!! 

 

 

 

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 19:50

Je viens de lire les dialogues que j'avais avec Coralie, ce que msn met en mémoire automatiquement.

Il me revient comme un boomerang que ce n'était pas facile du tout de vivre avec Coralie.

Dans ces discussions nous étions presque en permanence en désaccord, elle ne se satisfaisait jamais de ce que je pouvais lui offrir.

Je viens, TOUT D'UN COUP, brutalement, de regarder la vérité en face. Arrêter de planer dans un idyllisme paradisiaque illustrant Coralie tel un ange.

Elle m'en a fait voir tout de même des vertes et des pas trop bien beaucoup mûres.

Je pense qu'avoir lu ces lignes de tchat msn, m'a recadré.

Mais je garde toujours un respect pour Coralie, que l'on ne s'y trompe pas.

Et son amour reste en moi. Et c'est bon.

Allez, bye, à la prochaine.

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 02:37

Je reconnais qu'il ne m'aurait pas déplu, voire qu'il m'aurait vraiment plu, voir ici bas un ou plusieurs, voire tout plein de commentaires.Mais que nénni. Bon, c'est pas grave.

Allez, bisous les p'tits loups.

...

Putain !! 2h40. Faudrait que je me recouche moi.

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 08:41

Tu croirais que c'est simple, que tu vis avec et c'est tout.

Ben non.

C'est pas simple du tout.

La souffrance qui t'envahit, envahit tout le reste. Tout ce que tu touches, tout ce que tu vis, tout ce que tu ressens contient ta souffrance.

Tu voudrais tant la serrer dans tes bras, encore, puissamment, lui faire sentir par ce geste simple que tu l'aimes. Immensément.

Et elle te manque. Immensément.

Mais rien d'autre que souffrir n'est possible.

Tout n'est que fuite de cette putain de souffrance.

Tu erres dans un no man's land affectif.

Dans une immensité de reproches que tu te fais.

Tu te reproches tout, même qu'elle ne soit plus là.

Et tu luttes sans cesse pour ne pas te reprocher d'être encore là.

Tu fuis cette souffrance, mais elle reste, partout, elle te suit, partout, en toi, en permanence.

Ne pas paniquer, tu te le répètes sans cesse, mais est-ce bien utile ?

En fait, tu ne paniques pas, tu souffres.

Quand ça arrive aux autres, tu te dis "il vivra avec ça".

Mais NON !!!

Tu ne vis pas avec "ça". Tu ne fais que souffrir.

Tu te rappelles de son pull, de la douceur de ce tissu, tu l'as si souvent enlacée, tu te souviens exactement de la forme de son torse, des endroits où tu posais tes mains, tu voudrais tant recommencer.

Mais NON !!!

Tout se transforme en absence.

Tu croyais que tu n'en souffrirais pas, tu croyais qu'elle était chiante parfois, et qu'il te fallait t'éloigner un jour ou deux.

Mais NON !!! Tu aurais dû l'avoir à tes cotés, tout le temps. Tout lui pardonner.

Ne faire que l'aimer.

Et tu plonges.

Tu penses que tu remonteras, avec la marée, avec le travail, avec l'entourage.

Mais tu souffres, et cette souffrance tu ne sais plus quoi en faire. Tu écris, tu parles, mais rien n'y fait. Elle s'incruste jusque dans tes veines, comme un venin, comme la haine. Mais ce n'est pas de la haine, juste de la souffrance. 

La haine, tu crois connaître, tu la reconnaîtrais, mais non, ce n'en est pas. La haine tu sais faire avec, tu as fais si souvent.

Mais cette souffrance, tu ne connaissais pas, tu ne te doutais pas.

Tu ne voyais pas l'accident arriver, ton cerveau ne voyait pas cette échéance.

Les tentatives de suicide qu'elle s'affligeait, tu les surmontais, tu les affrontais. Tout restait possible, tu restais près d'elle, tu étais là, elle était là aussi.

Mais là, NON!!!

Elle ne revient pas, elle ne reviendra pas.

Et tu souffres.

Tu tournes en rond, encerclé par cette souffrance, tu te dis que tu vas combattre, que tu vas y arriver, mais en fait, TU N'EN SAIS RIEN. Alors, tu luttes...

Et tu te dis que tu n'y arriveras pas seul. Que si tu ne veux plus souffrir autant, qu'il te faut classer tes idées, les trier pour comprendre. 

Tu as essayé, tu as lutté, juste quelques jours. Puis, à force de faire n'importe quoi juste pour faire quelque chose, tu lâches prise. Tu crains de lâcher prise.

Tu luttes seul, ou entouré, tu luttes.

Tu ne sais pas si tu ne dois te remémorer que le pire, pour cesser de l'aimer. Si tu ne dois penser à elle qu'aux meilleurs moment pour l'honorer de ce souvenir.

Tu ne sais plus si tu dois encore l'aimer ou pas, mais tu n'as pas le choix, tu l'as aimé, tu l'aimes et tu l'aimeras. Alors, tu souffriras.

Tu t'accroches aux fondamentaux, manger, se laver, respirer, travailler. De toutes façons tu ne faisais déjà que trop tout ça. Tu oubliais de vivre avec elle, alors elle te le rappelait, elle te demandait de vivre, pour l'entraîner avec toi, pour qu'elle puisse vivre à travers toi, comme si elle savait qu'elle allait mourir.

Comme si elle n'avait que toi.

Elle n'avait que toi. Elle n'avait d'yeux que pour toi. Tu ne voyais RIEN. Etais-tu aveuglé par l 'amour, par ta connerie?

Pourtant tu l'aimais, tu restais là, toujours, "pas trop loin".

Elle te disait des "je t'aime" trois ou dix fois par jours, tu prenais mais n'en savais que faire. Il suffisait de prendre, d'aimer et de rendre. Mais tu ne sais plus si tu as rendu ou pas.

Tu ne sais plus que souffrir.

Tu ne peux plus que souffrir.

Et tu penses à elle. Encore, toujours.

Penser à elle, est-ce souffrir? Est-ce l'honorer? Est-ce l'aimer?

Tu n'en dis plus de mal, tu n'en dis plus de bien, tu ne lui dis plus rien. Parfois tu parles dans le vide, tu "lui" dis, tu voudrais lui dire que tu l'aimes encore et tu penses "pour toujours", tu voudrais te faire pardonner, mais pardonner quoi? Un accident?

Tu te reproches tout, même ça. Pourtant, ce n'est pas toi le coupable, mais tu t'affliges quand même ces reproches, et ça ne résout RIEN.

Et ça tourne en boucle. Une boucle qui rassure ? Qui protège ? Tu te sens fragile.

Tu penses à sa fragilité face à ce train énorme, lourd, massif, tu le hais, mais ça ne résout rien.

Elle n'est plus là, elle ne revient pas comme elle l'aurait fait, en marchant sur le gravier.

En étant déjà là avant que tu arrives, tu aimais tant appuyer sur la poignée de porte et que la porte ne soit pas fermée, qu'elle soit déjà là. Si elle était là, c'était pour toi. Pour être avec toi. Tu espérais qu'elle soit là. Elle venait t'embrasser, elle n'attendait que ça. Pas l'argent, pas le repas, juste t'embrasser, juste te faire sentir de toutes ses forces qu'elle t'aimait. Elle te donnait tout dans ces moments là. Tu prenais mais tu n'étais pas toujours dispo, et aujourd'hui tu te reproches TOUT.

Tu prendrais tellement tout, mais elle en ferait encore pour que tu puisses prendre encore plus. Pour qu'elle te donne encore et encore.

Aujourd'hui, tu pleures, tu souffres, mais elle n'est plus là. Elle ne vit plus.

Il ne te reste  qu'à souffrir.

à vivre, à survivre.

Tu veux aller au cimetière, tu ne sais pas à quoi ça sert, tu y penses à elle, mais pas plus fort que chez toi, que partout.

Tu voudrais que l'enfer que tu vis, serve à d'autres, qu'ils aiment plus fort qu'ils croiraient pouvoir le faire, tu voudrais leur dire... Alors tu écris, mais personne ne lit, ils sont bien gentils mais ne voient pas qu'ils doivent aimer. Tu voudrais que tout le monde l'aime, tu voudrais qu'en l'aimant tous en même temps, tous au maximum, qu'elle revienne.

Mais NON !!!

Rien en se passe. Elle ne revient pas, ne revient plus. Comme elle revenait d'aller acheter du pain, comme elle revenait de chez elle.

Elle partait de chez moi, elle  allait chez son kiné. Elle est descendue du train, elle est passée sur ce passage à niveau.

Elle ne prit jamais le bus qu'elle devait prendre à quelques mêtres. Jamais elle n'arriva, jamais elle ne reveint.

Et tu restes SEUL !!!

Et tu l'aimes, mais c'est trop tard. Elle ne le sait pas. Pourtant parfois elle te disais que tu l'aimais plus que tu ne croyais. Elle savait donc, plus que toi.

Nous nous aimions, je veux y croire, le savoir, y penser. Si tu souffres c'est que tu l'aimais, que tu l'aimes. Elle le savait. C'est bien mais elle ne revient pas.

Comme pour une première fois, tu te trouves confronté à la mort. Tu as l'impression qu'elle a gagné le combat. Tu as l'impression d'avoir perdu face à la mort. Tu as l'impression que c'est ton propre combat que tu as perdu. 

Tu voudrais que les fantômes existent, pour lui parler, la regarder, être admiratif, lui dire "je t'aime", lui dire "au revoir".

Mais NON !!! Ils n'éxistent pas. Et tu restes seul.








 

 

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:20

Tous les encouragements, les gestes de symphatie, d'affection, de tendresse que j'ai reçu ces derniers jours m'ont aidé à tenir le coup.

Les gestes physiques, bisoux, calins, tout comme les mots gentils, et les petits mots ecris ou les lettres qui me sont parvenus sont plus puissants et éfficaces que n'importe quel médicament (que je ne prends pas d'ailleurs).

Je vous en remercie vraiment du fond du coeur.

Tout ceci n'a pas été vain.

Je tiens le coup plutôt bien, je ne me laisse pas sombrer, travail, contacts amicaux, familiaux, ne rien lacher, et avancer.

Coralie est toujours là dans mon coeur, elle a sa place reservée. Je pense à elle, ce que nous avons construit, vécu, je vois (volontairement) plus facilement les bons, les très bons moments passés ensemble, et je laisse un peu de coté les tracas. Cela aussi c'est bon.

Merci à tous, et toutes pour votre soutien.

Manu.

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 09:00

Texte que j'avais écris puis lu pour l'enterrement de Coralie.

P1010004.JPG

 

Ma Coralie,

Tu avais raison, sans toi,… c’est très dur pour moi.

J’aurai toute ma vie cette impression de ne t’avoir pas assez aimée.

Tu m’aimais tant, à l’infini.

Tu voulais tout de moi, un mariage, un enfant. J’ai l'impression de vouloir tout refaire, en te pardonnant tout, en t’acceptant tout, en t'aimant 1000 fois plus. En ne me séparant jamais de toi, vivant tout avec toi, vivant tout pour toi, pour que tu ne sois jamais triste, jamais malheureuse.

Tu voulais si souvent être avec moi. Il nous semblait parfois impossible de ne pas être ensemble.

Tu m’avais confié ton chat Bouba, tu sais qu’il est heureux avec moi. Il recevra des câlins par millions, tous ceux que je ne pourrai plus te faire. Tous ces câlins qui nous faisions.

Tout cet amour partagé, que tu m’envoyais, je le reçois encore, toujours aussi puissant, immense.

Les difficultés, je ne les renie pas. Mais tu mérites la paix, je la ferai donc aussi en moi, tu voulais que je la fasse autour de moi, je crois que je vais la faire, avec toi dans mon cœur. Maintenant tu seras mon guide.

Je souhaite que ton souvenir nous inonde de paix.

Tu aimais tout le monde, ton amour, ta gentillesse, unissent les gens et sont reconnus par tous. Tous ici m’ont communiqué leur grande affection pour toi.

 

Je ne crois pas en Dieu, tu te signais en rentrant ou sortant d'une église. Je t'aime tellement que je te souhaite d'être accueillie par Dieu et qu'il t'aime autant que je t'aime. Et s’il pouvait t’aimer autant que tu m’as aimé …

T’aimer est un bonheur. Ton amour est un honneur, je le reçois chaque jour.

Tu m’as appris tant de choses que je ne connaissais pas. Des plaisirs simples dont j’avais peur. Tu m’as tant donné que je ne pourrai te rendre.

Aveuglé que j’étais par les difficultés, tu m’aidais à les surmonter. Je croyais te tenir la main pour t’aider, c’est toi qui me donnais la tienne pour nous lier, pour nous aimer.

Coralie, tu m'aimais tellement.

Tu n'es plus là, mais mon amour pour toi et le tien pour moi, seront en moi, pour toujours.

Jamais je ne cesserai de t’aimer.

395.JPG

Ce qui suit n'est plus le texte "pour Coralie".

Ce que nous avons vécu, la passion, mais aussi les séparations, mes intolérances, auront marqué ma vie.

Je me souviens de notre rencontre, le lieu, les circonstances, ta jeunesse. Je me souviens aussi du dernier moment passé ensemble. Je me souviens de tout, entre ces deux moments cruciaux dans ma vie, il y a eu 15 ans de vie commune même s'il y a eu une séparation.

Je regretterai toujours de ne t'avoir pas fais plus de place dans ma vie.

Mais tout n'aura pas été facile, nous avions essayé, à plusieurs reprises d'habiter ensemble. Je voudrais que tout aie été possible. Je voudrais... tant.

Je n'oublierai jamais ton amour, sincère, puissant.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.

TU ME MANQUES.


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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 04:39

J'ai écris ce poeme avant 2000 en pensant à mon père, il s'est passé un truc important dans sa vie que l'on me cache.
Je ne sais pas ce que c'est.
Il me rouait de coups pour des pécadilles, il était psychiatriquement malade.
Je trouve particulièrement con et égoïste de ne pas en parler. On sait aujourd'hui les tords que les "non-dits" font aux enfants.

Tu voulais savoir pourquoi je voulais savoir.
Je veux savoir pourquoi vous savez et moi pas.
Je ne sais toujours pas, et ne sais pas pourquoi.
Je ne sais pas encore, et tu vas le savoir.

Mon père a fait, ou s'est laissé faire,
Vous avez choisi de laisser taire.
Sur moi je sais et ne me tairai pas.
Je ne l'ai fais, et ne le ferai pas.

De non-dits en dire non,
Vous ne l'avez pas dit.
Pensez à mes enfants,
Quel est donc ce délit?

Si à cette affaire, vous nous laissez étrangers,
Vous nous laisserez en faire un étranger.
Les politiques fuient à l'étranger,
Je fuierai votre politique s'il nous est étranger.

Vous taisez le passé,
Je vous réponds futur,
Il vous faudra pourtant regarder,
Ou vos enfants iront dans le mur.

De construction en destructions,
Vous avez bâti des maisons,
Qu'avez-vous fait pour les remplir?
Et lui ne pense qu'à en finir !

Alors vous avez consulté.
Aux psys, l'argent public !!
Mais pour quel diagnostic ?
Haaa! Ils l'ont bien soigné !!

J'ai même cru que je devais y aller.
De quels maux devais-je guérir ?
Ils ont bien fouillé ma personnalité,
Ils m'ont conseillé de fuir.

Peut-être craignez-vous le jugement ?
Peut-être à tort êtes-vous jugés?
Vous me demandiez la vérité.
Pensez-vous au jugement dernier ?

Hier, vous osiez condamner mes mensonges,
Aujourd'hui que savez-vous de mes songes ?
Demain, regardera-t-il en face
Enfin son reflet dans la glace ?

Vous craigniez ma haine ?
Ne vous donnez pas cette peine.
C'est contre ma vie que j'enrage,
Contre mon bourreau d'un autre âge.

Aujourd'hui je pense à mes enfants.
Ma raison de vivre c'est eux !
Je m'enferme dans ma vie à présent,
Travaillant leur futur pour qu'ils soient heureux.

Chaque jour qui passe,
Est moins dur que la veille.
Sans cesse, les erreurs je ressasse.
A leurs avenirs, je travaille et je veille.

Le jour venu, je pourrai partir tranquille.
Je serai fier de ma descendance,
A vos yeux, c'était ma déchéance,
Aux miens, j'ai fondé une famille.

Je voudrai faire une prière.
Que mes enfants boivent mes mots,
Sans jamais prendre mes maux.
Qu'ils n'aient pas à revenir en arrière.

J'ai donc hérité de son passé,
Il n'avait que ça à me leguer ?
Non, il m'a aussi laissé la musique.
Mais à lui, je ne suis pas identique.

 

La mémoire est sélective

L'oubliant est bien heureux,

Mais tout ne s'éfface pas.

 

Les gens du sud ont parfois dans le coeur

Le froid qu'ils n'ont pas dehors.

 

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 18:38
Attentats terroristes contre les Etats-Unis d'Amérique. Le 11 septembre 2001. Musulmans extrémistes agressent, Chrétiens Catholiques projettent de riposter en force. Comme s'il fallait démontrer que sa religion est la plus forte, la meilleure.
Elles sont toutes mauvaises, néfastes, négatives pour l'humanité toute entière !!
Musulmans agressent ==> Cathos répliquent ==> Musulmans aggravent le cas ==> Guerre mondiale.
Qu'en pensent les bouddhistes? Les hindouistes? Et les autres? On dirait une bagarre de rue. Ça démarre sur un coup de sang, trop, beaucoup trop chaud. Mieux vaut étouffer une injure qu'un incendie. Certes le dicton ne s'applique pas ici, mais une guerre mondiale se justifie-t-elle en représailles d'attentats terroristes? Il est vrai que la 1ere guerre mondiale à démarré pour moins que ça, mais nos mentalités n'ont-elles pas évoluées depuis? J
e suis contre une guerre mondiale. Et contre l'agressivité du monde arabe. Mais ce n'est pas moi qui décide. Je ne suis pas compétent pour une si grave décision. Je ne suis pas si sûr que ceux qui nous dirigent le soient suffisamment.
Je trouve que le genre humain a fait de grands progrès ces dernières années, une guerre mondiale va stopper tout ça, pour combien de temps? Et combien de temps pour redémarrer? L'élan coupé pour nos générations à venir.
Je me demande si l'humanité est positive pour la planète. Troisième guerre mondiale en moins de cents ans? Les gens qui nous dirigent savent-ils ce qu'ils font? Ne sommes-nous pour eux, que des petits soldats? Des moutons? Des taureaux de corrida? Mais il est vrai que la guerre est là pour faire ensuite triompher la paix. Il est vrai aussi que, dans le cas présent, on attente à la Paix. Je souhaite que les diplomates ne soient pas trop nuls sur ce coup. Il est possible que les américains déclarent la guerre par défi, comme ils sont allés sur la lune. Mais la guerre n'est pas un concours virtuel ni innocent avec un autre compétiteur. Il ne faudrait pas confondre. Je souhaite que les américains aient réfléchi avant d'agir.

J'avais écris ce texte au lendemain du 11 septembre, ou quelques jours après.
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